Je suis membre bénévole actif de la Convention des Entreprises pour le Climat depuis ses débuts et je viens de parcourir le rapport final (disponible ICI) ainsi que les feuilles de routes publiées. Quelle aventure extraordinaire, qui me donne encore plus l’envie d’agir en accompagnant de l’intérieur une entreprise à rediriger son modèle d’affaires au sein des 9 limites planétaires et à mener une vraie politique d’impacts positifs systémiques ! Merci à la CEC de me donner cette énergie ! Mais au-delà de cette considération personnelle, mais qui a son importance puisqu’elle montre aussi l’impact transformateur qu’a eue la CEC sur ses forces bénévoles, voici ce que je retiens volontiers des feuilles de route des 150 dirigeants impliqués dans le 1er parcours :
- des dirigeants engagés, avec une vraie vision transformatrice, lucides, courageux, cohérents, faisant preuve d’une grande transparence, osant montrer leurs vulnérabilités aussi, leurs hésitations, notamment face à l’embarquement de leur écosystème et l’abandon / redirections d’activités stratégiques;
- des dirigeants avec une vraie volonté de créer des impacts écosystémiques positifs, de donner un rôle politique à leur entreprise (prendre position sur les grands enjeux sociétaux, plaidoyer sociétal) au travers de leurs feuilles de route et en étant acteurs des transformations;
- Des dirigeants qui se mobilisent pour impliquer, embarquer, faire ensemble avec leur écosystème de parties prenantes, dans un esprit de coopération et : ou de coopétition : l’ampleur du sursaut nécessite cela ! ;
- Des dirigeants qui veulent agir pour le Bien Commun, construire une société plus juste, plus responsable, post-croissance, avec et dans les limites du Vivant
- Des dirigeants qui veulent partager la valeur créée, expérimenter de nouveaux rôles et référentiels métiers : une vraie révolution !
- Des entreprises pro actives, plus résilientes, vivantes, joyeuses, catalyses d’impacts positifs, transformatrices de leurs secteurs d’activités…
OUI, la CEC a produit de vrais « déblocages » et des bascules de modèles d’affaires, au-delà d’une simple « RSE » visant à « limier les dégâts ». En osant un pari collectif qui les enmenait dans l’inconnu, les dirigeants ont initié un changement de culture et commencé à faire de leur entreprise une organisation qui nourrit son environnement pour y habiter durablement, par le soin, le partage, la coopération, la circularité, la solidarité, la sobriété, créatrice de valeur étendue à tout son écosystème.
BON VENT à tous ces dirigeants et place à la démultiplication des CEC !
